vendredi 24 décembre 2010

Thaïlande, Bangkok, changement radical après le Vietnam!

Après 6 semaines au Vietnam, on s'était gentiment habitué au rythme et habitudes du pays et au plaisir d'être loin de tout et souvent à l'écart des circuits touristiques. D'ailleurs quand on croisait des voyageurs on se parlait automatiquement, pour le plaisir d'échanger...

Du coup, on a un choc avec Bangkok!

D'abord l'aéroport est moderne, bien organisé, les taxis sont alignés, on fait la queue et il n'y a pas cette foule qui vous tombe dessus comme à Hanoï. Les routes ne sont pas envahies de mobylettes qui circulent en tous les sens et les conducteurs respectent à peu près les feux rouges. Les touristes affluent de partout, les étals de fringues s'étalent, les buildings sont monstrueux et il y a même du chocolat dans l'épicerie à côté de notre hôtel. On entend parler français, anglais, allemand, des filles roucoulent avec les européens- voire plus si affinités, j'y reviendrai...- , bref, c'est carrément, radicalement, différent.

On se regarde avec Yves et instantanément on se sent tous les deux un peu nostalgique du côté authentique du Vietnam... Authentique ou communiste? Traditionnel ou "moyen-âgeux" comme disent parfois les expat's que nous avons croisés? Difficile de juger, de comprendre exactement, mais ce qui est certain, c'est qu'on a aimé le charme de ce pays et la gentillesse de ses habitants, même si on a eu parfois du mal à communiquer.

Il va falloir switcher de modèle. D'habitude je bouquine sur l'histoire du pays et je dévore le Lonely avant d'arriver. Là, on débarque un peu à l'improviste, va falloir se renseigner et se faire à une tout autre mentalité. n aura notre guide voyage dans quelques jours, alors d'ici là c'est règle 22. On a trouvé un hôtel dans la vieille ville, le Rikka Inn, dans la rue typique des voyageurs à petits budgets, la Khaosan Road. On l'a choisie pour être proche des temples qui nous intéressaient, et pour ses facilités au quotidien. Ni une ni deux, dès notre arrivée, on se faufile rapidement à l'écart de son agitation pour dénicher des ruelles plus calmes et grignoter une brochette, une mangue découpée ou un pad thaï, assis sur un coin de trottoir, comme tout le monde.

Le soir même Timo s'envole pour deux semaines rejoindre son père. C'est la première fois qu'il prend l'avion tout seul, on est flippés tous les deux quand je le laisse avec le personnel de Swiss. Je dors mal quand il est dans l'avion et j'espère qu'il sera bien accompagné. Finalement tout se passe bien -je suis une vraie mère poule angoissée- et il va fêter Noël à Marseille, comme d'habitude.

Le lendemain, nous allons voir une exhibition de serpents organisée par la Croix-Rouge (je mets quelques photos dans le prochain message). Arno est le seul gamin à rouspéter et gigoter, un vrai bonheur. On s'échappe assez rapidement pour aller se balader dans le parc Lumphini, où on a eu la surprise de croiser des immenses varans, les "dragons de Komodo", en liberté :-). Et là, Arno s'éclate. Il nourrit les poissons, observe les varans, joue sur une place de jeux, la première que l'on voit depuis notre départ pour l'Asie. Il est dehors, il peut courir, il est content. Ce n'est vraiment pas un petit citadin! On lui propose de ne pas pas visiter mille choses le lendemain, et de rester bien tranquillement à l'hôtel en échange de visites culturelles, temples et marchés, le surlendemain. Ce n'est pas toujours facile pour lui de nous suivre dans nos périples et il lui faut du temps pour jouer, tout simplement. C'est pourquoi j'ai choisi ce petit hôtel avec piscine sur le toit, car il adore ça :-).

Dans deux jours la famille Zamora nous rend visite, on est super heureux de les retrouver! Pour l'occasion on déménage dans un bel hôtel qui fait des supers promos pour Noël. ce sera notre petite fête à nous, car Arno est un peu triste de ne pas avoir son sapin, son père Noël et toute la famille comme d'habitude.

En attendant, on vous souhaite à tous un super joyeux Noël et à très bientôt!

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